Bonjour à tous,
Déjà fini mon périple en Argentine. Incroyables rencontres, excitation, puissance, solitude, vulnérabilité, paysages, merveilles naturelles, rires, sensation de plénitude, expérience unique. Voilà les mots qui me viennent à l'esprit pour résumé les 2 premiers mois de mon voyage. Le temps passe trop vite.
Il y a 2 semaines, je suis arrivée en Bolivie à Potosi, une ville à 4'300 m d'altitude. J'ai passé 4 jours tranquilles dans la fondation Voix Libres afin de me familiariser à la ville et l'altitude. J'ai eu l'occasion d'aller visiter les familles les plus pauvres vivant dans le Cerro (montagne minière) en compagnie de Don Nicolas, un homme extraordinaire. Don Nicolas se rend chaque jour au Cerro pour informer les familles de l'aide que peut leur offrir Voix Libres. Quand je lui ai demandé s'il avait des enfants il m'a répondu oui, les fils du Cerro. Cette visite m'a remplie de tristesse. Le plus marquant a été le regard vide des enfants. Il m'a fallût un long moment avant que je puisse leur arracher un sourire. Il n'y avait rien dans leurs yeux.
Je suis ensuite entrée à Caiza, un petit village à une heure de la ville de Potosi où tous les enfants sont allés passer leurs vacances. Il ne m'a fallût que quelques heures pour que déjà je me sente intégrée à la grande famille de Voix Libres. Les enfants sont des amours. On joue aux cartes, au foot, on bricole, on danse, on chante et on rit. Ici, tous les enfants, tous, terminent leur assiette et mangent ce qu'on leur donne. On dort tous ensemble dans un dortoir. Il n'y a pas d'eau. Je me douche avec un seau d'eau froide et je lave mes habits à la main. Je trouve cette situation comique, me retrouver avec mon pauvre petit seau d'eau froide pour me doucher. Je suis à présent de retour à Potosi, à la fondation, et j'apprécie le fait d'avoir de l'eau courante.
J'ai eu l'occasion de rencontrer la femme qui fabrique les poupées mangeuses de chagrins, que certains d'entre vous on put acheter. Elle s'appelle Gladis. Je trouve ça magique de pouvoir rencontrer en personne la femme qui a fabriqué l'habit, l'objet que l'on a acheté. C'est une femme très gentille qui a 3 enfants dont un tout petit bébé.
Je voudrais vous remercier du fond du coeur pour tous vos dons. Cette récolte de fonds prend tout son sens ici. J'ai eu en effet plusieurs propositions de projets pour les villes de Potosi, Cochabamba et la Paz (vêtements pour les enfants, matériel scolaire et eau courante). Je verrai ça quand les enfants auront terminé leurs vacances à Caiza (mi-janvier) et je vous tiendrai au courant.
Je vous embrasse tous très fort, et merci pour vos magnifiques commentaires laissé sur ce blog. Ils sont très importants pour moi et me font énormément plaisir.
PS: Voici une photo de tous les jeux et livres que j'ai amené en arrivant grâce à vos dons. Les enfants deviennent fous avec tous ces jeux, ils les adorent et ne cessent de me les demander pour jouer. Mille mercis...
Déjà fini mon périple en Argentine. Incroyables rencontres, excitation, puissance, solitude, vulnérabilité, paysages, merveilles naturelles, rires, sensation de plénitude, expérience unique. Voilà les mots qui me viennent à l'esprit pour résumé les 2 premiers mois de mon voyage. Le temps passe trop vite.
Il y a 2 semaines, je suis arrivée en Bolivie à Potosi, une ville à 4'300 m d'altitude. J'ai passé 4 jours tranquilles dans la fondation Voix Libres afin de me familiariser à la ville et l'altitude. J'ai eu l'occasion d'aller visiter les familles les plus pauvres vivant dans le Cerro (montagne minière) en compagnie de Don Nicolas, un homme extraordinaire. Don Nicolas se rend chaque jour au Cerro pour informer les familles de l'aide que peut leur offrir Voix Libres. Quand je lui ai demandé s'il avait des enfants il m'a répondu oui, les fils du Cerro. Cette visite m'a remplie de tristesse. Le plus marquant a été le regard vide des enfants. Il m'a fallût un long moment avant que je puisse leur arracher un sourire. Il n'y avait rien dans leurs yeux.
Je suis ensuite entrée à Caiza, un petit village à une heure de la ville de Potosi où tous les enfants sont allés passer leurs vacances. Il ne m'a fallût que quelques heures pour que déjà je me sente intégrée à la grande famille de Voix Libres. Les enfants sont des amours. On joue aux cartes, au foot, on bricole, on danse, on chante et on rit. Ici, tous les enfants, tous, terminent leur assiette et mangent ce qu'on leur donne. On dort tous ensemble dans un dortoir. Il n'y a pas d'eau. Je me douche avec un seau d'eau froide et je lave mes habits à la main. Je trouve cette situation comique, me retrouver avec mon pauvre petit seau d'eau froide pour me doucher. Je suis à présent de retour à Potosi, à la fondation, et j'apprécie le fait d'avoir de l'eau courante.
J'ai eu l'occasion de rencontrer la femme qui fabrique les poupées mangeuses de chagrins, que certains d'entre vous on put acheter. Elle s'appelle Gladis. Je trouve ça magique de pouvoir rencontrer en personne la femme qui a fabriqué l'habit, l'objet que l'on a acheté. C'est une femme très gentille qui a 3 enfants dont un tout petit bébé.
Je voudrais vous remercier du fond du coeur pour tous vos dons. Cette récolte de fonds prend tout son sens ici. J'ai eu en effet plusieurs propositions de projets pour les villes de Potosi, Cochabamba et la Paz (vêtements pour les enfants, matériel scolaire et eau courante). Je verrai ça quand les enfants auront terminé leurs vacances à Caiza (mi-janvier) et je vous tiendrai au courant.
Je vous embrasse tous très fort, et merci pour vos magnifiques commentaires laissé sur ce blog. Ils sont très importants pour moi et me font énormément plaisir.
PS: Voici une photo de tous les jeux et livres que j'ai amené en arrivant grâce à vos dons. Les enfants deviennent fous avec tous ces jeux, ils les adorent et ne cessent de me les demander pour jouer. Mille mercis...
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